N° 261 - mars/avril/mai 2014
ISSN : 1631-7726
Nevers, Rouen, Moustiers, Marseille, Strasbourg mais encore Desvres ou Malicorne… L’histoire de la faïence reste profondément liée à des territoires qui possèdent chacun leur style et leur argile. Aujourd’hui, elle fait parfois figure de belle délaissée sur le marché pourtant très actif de la céramique. On la trouve ni franchement populaire ni tout à fait sophistiquée. Pourtant, discrètement, une poignée d’ateliers perpétuent l’art de blanchir la terre cuite et de l’orner de couleurs éclatantes. Et l’on voit se développer, ici ou là, des productions contemporaines d’une grande qualité qui viennent apporter une fraîcheur nouvelle aux formes et aux décors.
Sur le marché de la céramique, où la porcelaine fait figure de favorite, la faïence peine à se faire une place depuis plusieurs années. Néanmoins, la belle endormie séduit à l'export et suscite de plus en plus l'intérêt d’artistes et de designers enclins à lui redonner une nouvelle jeunesse.
Auteur : Marie Lepesant
Magazine : Métiers d'Art n° 261 Page : 44-47
Date : 28/02/2014